Elle se plaît dans les endroits ombragés, humides, le long des cours d’eau. À la renaissance, un médecin a réalisé un sirop avec de la consoude pour traiter les diarrhées, la toux, les hémorragies.
Une plante médicinale reconnue
Les racines, les feuilles de la plante sont reconnues pour leurs multiples vertus bienfaitrices. Cette plante présente des atouts anti-inflammatoire, astringente, cicatrisante. Elle peut traiter les blessures, les contusions, les fractures, les brûlures, les furoncles, l’acné, le psoriasis, les gerçures. En cas de fracture, il est impératif de consulter un médecin, c’est indispensable. La consoude calme les douleurs lorsqu’elle est sous forme de pommade, de cataplasme.
Les sportifs l’utilisent en prévention après les efforts. Les feuilles, les tiges de la plante facilitent également le renouvellement cellulaire de la peau, elle est plus douce, plus souple.
La consoude, quelles parties utiliser ?
Les feuilles sont très présentes en médecine naturelle, mais moins fréquemment que les racines. Elles sont employées dans des cataplasmes, des compresses pour soulager les douleurs musculaires, articulaires, les affections dermatologiques, les ecchymoses, les irritations. Les fleurs de consoude sont appréciées pour leur esthétisme dans les jardins. La racine de la plante est réputée pour ses propriétés cicatrisantes, anti-inflammatoires et analgésiques.
La consoude est limitée à usage externe uniquement. Une recette de baume à base de consoude, 30 g de feuilles séchées, 200 ml d’huile végétale, 30 g de cire d’abeille. Mettez les feuilles à macérer dans l’huile deux à quatre semaines dans un bocal hermétique, filtrez, ajoutez la cire d’abeille et faites chauffer, versez le mélange dans un récipient propre. Laissez refroidir, le baume est prêt lorsqu’il est solide.
