L’épiphanie est célébrée le 6 janvier pour les catholiques et le 19 janvier pour les orthodoxes. Cette commémoration religieuse est un hommage à l’arrivée des rois mages à Bethléem. Aujourd’hui, on ne sait pas vraiment s’ils étaient trois et même s’ils ont existé. La tradition du partage d’une galette n’est absolument pas liée au christianisme. Au moyen-âge, le roi devait payer une tournée générale à l’assemblée.
Un moment incontournable et gourmand
La frangipane, on la doit au comte Cézanne Frangipani qui aurait donné la recette à Catherine de Médicis. La tradition aujourd’hui veut que l’on se réunisse le 6 janvier et que l’on partage une galette dans laquelle sont cachées jusqu’à deux fèves.
Dans certaines régions, la galette se déguste tout au long du mois de janvier comme en Alsace. La coutume la plus emblématique veut qu’un enfant se place sous la table et qu’il désigne la part de chacun. D’autres traditions renvoient à la solidarité, on laisse une part pour les nécessiteux.
Il ne faut pas oublier la fève
Au fil des années, les fèves sont devenues des objets de collection. Les pâtissiers cherchent chaque année les fèves qui leur feront vendre plus de galettes. La frangipane a quelque peu laissé place à d’autres saveurs comme le chocolat, la pistache, la framboise, la pomme. La galette des Rois reste une tradition très ancrée dans la célébration de l’épiphanie. La galette que nous connaissons feuilletée est apparue au XVIIe siècle.
Bien plus qu’un moment de dégustation, elle représente un moment de partage, un rituel qui renforce les liens familiaux, amicaux. Dans le sud de la France, on déguste la brioche des rois aux fruits confits, aux sucres perlés. Les fèves sont comme des trésors que l’on collectionne. Trouver la fève dans la galette est un symbole de chance et de bonne fortune pour l’année à venir.